A marée basse (bis)

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A marée basse

 

 

Je suis allée marcher au fond de la mer.

j'ai laissé le vent fou fouiller mes cheveux

j'ai laissé le vent d'Est laver mes idées amères

Les embrums glacés laver mes pauvres aveux.


   Dans mes bottes bleues, les vagues se sont glissées.

Le nez au vent, mes larmes se sont mélées

Au crachin salé. Je voulais oublier l' histoire

Si banale,d'un coeur aux douleurs dérisoires.


Histoire d'amour comme tant d'autres, vécue

Dans la passion et la folie

Eteinte comme un feu flamboyant sous l'eau venue

D'une main prudente et en grand soucis


De protéger la bonne pensée, la petite vie

sans vagues sans risques ni remous...

O toi, la mer, folle et splendide, qui se rit

Des sages, des coeurs frileux des garde fous,


Enlace-moi, entoure-moi de ta furie.

Furie aussi grande que mon coeur labouré...

Rien ne pourra égaler ta force et ta magie

Jamais tu ne seras attachée ni bridée


Il faut t'aimer telle que tu es.

Multiple et fougueuse, douce et déchaînée

Brillante et nacrée, comme couleur d' acier

Je t'aime ! Tu es mon amour, mon miroir préféré...

 

 

02/04

 

 

 

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L
<br /> Qu'il est beau ce poème dont je retiens " mes larmes se sont mêlés au crachin salé" "la mer folle et splendide qui se rit des sages, des coeurs frileux" mais aussi la première strophe...bref tout<br /> me touche !<br />
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